Ferusa

Synopsis

« FERUSA est un conte fantastique dansé, une fable sur la métamorphose où vont se croiser les chemins d’un musicien, d’un comédien et d’une danseuse. Dans la mythologie grecque Ferusa est une Néréide, la nymphe des océans qui génère la vague. Ici, le spectateur est emmené dans un marécage, les eaux stagnantes y sont figurées par un tapis organique et ondulées par l’acoustique minérale du musicien. Le comédien, en léger vagabond, évolue dans sa baignoire montée sur roues dans ces eaux troubles où il va rencontrer la nymphe. La danseuse, tiraillée entre ses attaches terrestres et aquatiques, nous emmène alors dans sa quête identitaire : une mue bouleversante et poétique, de laquelle chaque personnage sortira grandi. »

« C’est une vague, un marécage envoûtant qui vient nous bercer, nous conter les peurs, les craintes et les désirs. Trois compagnons de voyage : une danseuse, un comédien et un musicien vont traverser par le corps et la voix le chemin vers l’espoir. Celui de renaître. Celui de vivre ensemble. Pour seuls témoins, des suspensions lumineuses et une baignoire guideront le pas dans ce clair-obscur à la temporalité bouleversée. FERUSA est une odyssée humaine qui amène une curiosité fondamentale : comment dans l’immensité du monde peut s’exprimer l’amour solidaire ? »

Note d'intention

Né dans l’esprit de Clara Villalba, Ferusa devait d’abord être un solo de danse pour une interprète, une ode à la féminité sauvage. Assez vite l’idée d’un musicien en live qui viendrait accompagner sa danse l’a séduit, puis l’ajout d’un comédien s’est présenté à elle comme un contrepoint audacieux au personnage de la Néréide.
Ainsi le solo de danse initial s’est transformé en trio pluridisciplinaire.
Un travail de table riche de propositions fut organisé en amont des premières répétitions, une rencontre où les trois univers s’interrogeaient. Chacun y allait de son idée et de sa vision de la fable. Ainsi se construisait le canevas de la pièce avec toujours le dernier mot pour la chorégraphe.
Certains points étaient déjà bien définis pour Clara, notamment l’univers de la pièce, son ambiance, son esthétique. C’est pourquoi elle fit tout de suite appelle à la costumière Laurence Alquier, assistée d’Aurélie Champton et de Armelle Desoche pour concevoir les costumes et le « tapis marécage », précieux partenaires dans le travail de recherche.
Une fois au plateau, la recherche d’un langage commun entre la musique le théâtre et la danse a pu s’opérer. Tantôt à travers des exercices rythmiques, tantôt par des improvisations une connexion s’est établie entre les trois interprètes, avec pour mot d’ordre : le corps, et l’éventail de ses possibilités.
En cours de processus le créateur lumière est arrivé avec son lot de réponses et de nouvelles interrogations. Les champs des possibles s’élargissaient et l’ambition de la pièce avec. Une machiniste a donc rejoint l’équipe pour apporter une touche de vie et de magie supplémentaire à la scénographie.
Afin de peaufiner le travail, c’est avec la comédienne et metteuse en scène Sandrine Barciet en œil extérieur que s’achevèrent les dernières semaines de résidence. Ainsi Ferusa a pu voir le jour.

FERUSA est la métaphore de « celle qui porte la vague » , nymphe des océans dans la mythologie grecque.
La vague est donc sous-jacente, présente à tout moment.
Par le dispositif technique et le travail de lumière qui nous absorbe de manière incessante dans ce déferlement minéral.
On y plonge, on y est submergé, on s’y noie.
Mais est ce qu’on en revient ?
Le corps inorganique, la transparence des matières, le marécage agité, tout est synonyme de changement , de transformation et aussi de baigner dans le temps qui nous éveille. Qui éveille nos sens et qui réveille notre corps.

LE TAPIS de 5m par 5m ou « le tapis de marécage »
L’élément principal de la pièce, s’inspire de ce magma marécageux, qui recouvre tout sur son passage. Du plastique, aux restes humains, aux souvenirs nostalgiques. C’est un sol où l’on y recueille les traces, les mémoires, les passages, les pas c’est aussi un mur qui nous arrête et nous laisse contempler la beauté de ce qui vit.

LA BAIGNOIRE
La baignoire est la métaphore de la valise du voyageur et de la roulotte du nomade, un endroit où se retrouver et un compagnon de voyage rassurant. Concrète dans sa forme originelle, ici, détournée, elle prend toute une dimension poétique.

Distribution

  • Chorégraphie et mise en scène : Clara VILLALBA
  • artiste interprète : Noëlle Guillet / Clara Villalba / Aurélien FERRU
  • Musique – création originale : Jonathan FENEZ
  • Créateur lumière : Nathan ROBLOT
  • Création costumes : Laurence ALQUIER
  • Accompagnement en production : Clara REBEIROT
  • Regard extérieur : Sandrine Barciet

Soutien et partenariats

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© Anne Laudouar

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